Avec ses vêtements ondoyants...
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles tous deux à l'humaine souffrance,
Comme les longs réseaux de Ia houle des mers,
Elle se développe avec indifférence.
Ses yeux polis sont faits de mineraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l'ange inviolé se méle au sphinx antique,
Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de Ia femme stérile.
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés
Au bout de leurs bâtons agitent en cadence.
Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles tous deux à l'humaine souffrance,
Comme les longs réseaux de Ia houle des mers,
Elle se développe avec indifférence.
Ses yeux polis sont faits de mineraux charmants,
Et dans cette nature étrange et symbolique
Où l'ange inviolé se méle au sphinx antique,
Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de Ia femme stérile.
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